Zootrope & Co

Tribulations cinématographiques illimitées.

Vicky Cristina Barcelona

 

Vicky Cristina Barcelona, de Woody Allen

08/10/2008, 22h10, Salle 1 du MK2 Odéon

Il est difficile pour moi d’être objectif concernant un film où Scarlett Johansson joue une blonde un brin impulsive en quête, soyons clairs, d’aventures, et qu’elle croise la route d’une Penélope Cruz qui peint en salopette. Et puis elles sont dans une chambre noire et… Mais sachons raison garder pour parler de ce qui fut, il me semble, le dernier film de la période européenne de Papy Allen, avant d’y revenir récemment.

Bon, je dois bien dire qu’à part le charme de ces actrices (auquel Rebecca Hall contribue, il faut le noter, dans un rôle tout à fait charmant), je ne me souviens pas de grand chose. On est ici dans un marivaudage assez classique,  assistant à une sorte d’inversion presque systématique de la personnalité des personnages, bref rien de très novateur quand on connaît un minimum la filmographie d’Allen. A ceci près que l’ensemble semble bien moins subtil et intéressant que ses précédentes variations sur des thèmes voisins. Allen semble se reposer ici sur le « charme » de l’Espagne, qu’il décrit avec l’enthousiasme d’un guide d’office du tourisme, comme il pourra le faire avec Paris ou Venise.

On pourra sauver du film un certain charme dans les dialogues que partagent Javier Bardem, parfait de virilité et de séduction et les deux américaines du film, ou simplement apprécier cette sorte de parenthèse ensoleillée.

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